Au pet conservateur, Divinité secourable. |
Considérant la vacuité des débats de l'assemblée de Polichinelles qui nous gouvernent, ce petit recueil publié par Mercier de Compiègne en l'an VII (1798), devrait en ravir plus d'un. La gravure en frontispice est un petit chef-d'œuvre.
Quant au corps de l'ouvrage, en voici quelques extraits:
"Pets de jeunes filles: Quand ils sont murs, ils ont un petit goût de revas-y, qui flatte infiniment les véritables connaisseurs.
Pets de bourgeoises: Les bourgeois de Rouen et de Caen nous ont envoyé une longue adresse en forme de dissertation, sur la nature des pets de leurs femmes. (...) Nous dirons en général que le pet de bourgeoise est d’un assez bon fumet, lorsqu’il est bien dodu et proprement accommodé et que, faute d’autres, on peut très bien s’en contenter.
Pets de vieilles: le commerce de ceux-ci est si désagreable, qu'on ne trouve point de marchand pour les négocier. On ne prétend point pour cela empêcher personne d'y mettre le nez. Le commerce est libre."
Sur ce, bons vents.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire