Vous vous souvenez peut-être du
violeur de poneys arrêté en 2007 en Belgique et qui n'était autre que le président de l'association belge des chevaux miniatures: le quinquagénaire organisait des parties fines avec des poneys et les filmait... Mais, contrairement aux nuages radioactifs, la bestialité ne s'arrête pas à la frontière belge.
On trouve ainsi dans le livre du Dr Ludovico Hernandez,
Les procès de bestialité, publié en 1920, un grand nombre d'exemples des procès-verbaux des jugements prononcés par les tribunaux français au XVI et XVII siècle. Ces crimes étant souvent associes à la sorcellerie, les condamnés étaient le plus souvent brûlés vifs. Si le tribunal était quelque peu clément, il concédait cependant à étrangler le condamné après que ce dernier "aura un peu senti le feu".
On se demande d'ailleurs qui était le plus barbare, du procureur ou du condamné, qui avait le plus souvent avoué sous la torture et qu'une simple dénonciation avait envoyé au bûcher. A lire ces procès-verbaux, on se rend compte que c'était par ailleurs un excellent moyen pour une femme de se débarrasser de son mari. Avis aux amatrices!
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Dessin de Topor, Le fourmilier, ca. 1975. |
La Révolution a aboli les crimes de sodomie et bestialité. Le Code penal de 1791 a dépénalisé les comportements homosexuels et zoophiles. Ce n'est qu'en 2004 qu'une loi punissant les rapports sexuels avec des animaux fut de nouveau introduite en France. La première application de cette peine remonte à 2005 et implique un homme et un poney (décidement !!!). Leurs ébats étaient par ailleurs filmés par son amie... Il a cependant évité le bûcher et a simplement été condamné à 1 an de prison avec sursis et 2000 euros d'amende...
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Léda et le cygne.
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Et pour conclure en chanson, la fameuse Ophélie, qui comme chacun sait est zoophile, de Jad Wio.
Ca date de 1989, sur l'album Contact.