- Pourrait-on m'expliquer quelles sont les raisons profondes de se pavaner ainsi en Algérie?
- Parce qu'en France il ne peut pas se le permettre? A moins que ce soit parce qu’il vient d’apprendre que la croissance en France ne dépassera pas les 0.1% au 1er semestre 2013 et que le taux de chômeurs pointera bientôt à 11% ?
J'ai lu dans divers journaux via Internet qu'il avait de bons souvenirs d'Alger en 1978 ! Sans doute n'est-il pas sorti de la cour de son ambassade, car justement cette année-là, nous vivions sur le campus bien sécurisé de l'Ecole de la Marine de Bou Ismaïl où mon mari enseignait. J'ai le souvenir de temps très difficiles pour les Roumis, de barrages incessants, de banderoles (en arabe et en français pour qu'on comprenne bien malgré l'arabisation à outrance) "Non à l'impérialisme français", j'ai encore le souvenir de m'être fait cracher dessus rue Didouche Mourad avec en prime "sale roumia"... Ce n'était pas rien que de conduire chaque jour les enfants au lycée Descartes d'Alger... Et puis rien dans les magasins, rien dans les marchés, le fromage et le beurre au marché noir... Des pénuries d'eau, d'électricité, de produits usuels... Avec nos amis, notre promenade se résumait à aller à Tipaza le week-end boire une "gazouze"... Alors les souvenirs de Gouda 1er ne correspondent vraiment pas aux nôtres et s'aplatir ainsi devant les Algériens, c'est aussi oublier tous les Français qui ont fait l'Algérie et qui continuent à y bosser. Y bosser quelques années après les accords d'Evian n'était pas une sinécure. Il fallait du courage mais on s'y ait fait de bons amis algériens. Le dernier trimestre 1978 fur celui de la mort de Boumédienne avec tous les ragots, suspicions qui ont nourri ses derniers mois de vie...
Merci pour ton témoignage Elleona, Gouda 1er n'est qu'une pâte molle insipide, les autres fromages dégoulinent lamentablement en degageant de mephitiques effluves: on n'est pas sortis de l'auberge...
2 commentaires:
J'ai lu dans divers journaux via Internet qu'il avait de bons souvenirs d'Alger en 1978 ! Sans doute n'est-il pas sorti de la cour de son ambassade, car justement cette année-là, nous vivions sur le campus bien sécurisé de l'Ecole de la Marine de Bou Ismaïl où mon mari enseignait.
J'ai le souvenir de temps très difficiles pour les Roumis, de barrages incessants, de banderoles (en arabe et en français pour qu'on comprenne bien malgré l'arabisation à outrance) "Non à l'impérialisme français", j'ai encore le souvenir de m'être fait cracher dessus rue Didouche Mourad avec en prime "sale roumia"... Ce n'était pas rien que de conduire chaque jour les enfants au lycée Descartes d'Alger...
Et puis rien dans les magasins, rien dans les marchés, le fromage et le beurre au marché noir... Des pénuries d'eau, d'électricité, de produits usuels...
Avec nos amis, notre promenade se résumait à aller à Tipaza le week-end boire une "gazouze"...
Alors les souvenirs de Gouda 1er ne correspondent vraiment pas aux nôtres et s'aplatir ainsi devant les Algériens, c'est aussi oublier tous les Français qui ont fait l'Algérie et qui continuent à y bosser.
Y bosser quelques années après les accords d'Evian n'était pas une sinécure. Il fallait du courage mais on s'y ait fait de bons amis algériens.
Le dernier trimestre 1978 fur celui de la mort de Boumédienne avec tous les ragots, suspicions qui ont nourri ses derniers mois de vie...
Merci pour ton témoignage Elleona, Gouda 1er n'est qu'une pâte molle insipide, les autres fromages dégoulinent lamentablement en degageant de mephitiques effluves: on n'est pas sortis de l'auberge...
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