C’était le soir, un 2 juillet,
Le soleil allait sombrer,
Je venais de faire un bon diner :
Bourgeons frais de cornouiller,
Accompagnés de perles de rosée.
C’était le soir, un 2 juillet,
Assoupie à l’arrière de la 607,
Elle vient de faire un bon diner :
Gésiers confits et cassoulet,
Accompagnés d’un cru classé.
La robe brunâtre, le port altier,
Je m’aventure en solitaire;
Bosquets, taillis et clairières,
Ivre d’effluves de conifères.
Tailleur Chanel, carré Hermès,
Bernadette serre les fesses.
Elle file à fond la caisse,
Vers les rombières à particules.
Un vieux grillage rouillé,
Faux-pas sur l’asphalte mouillé,
Deux éclairs d’acier m’étrillent,
Suis bon pour me faire empailler,
Putain de Peugeot de pacotille!
Putain de Peugeot de pacotille,
Faut qu’Bernadette se remaquille,
Putain de Peugeot de pacotille,
Putain de Peugeot de pacotille,
Faut qu’Bernadette se remaquille,
Putain de Peugeot de pacotille...
AFP Publié
1 commentaire:
De retour !
Pauvre cervidé...
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